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    Pessimiste sur les robotaxis, le PDG d’Uber prévoit un délai plus long

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    Pessimiste sur les robotaxis, le PDG d'Uber prévoit un délai plus long

    Dans un récent rapport adressé à ses investisseurs, le PDG d’Uber jette un regard réaliste sur l’avenir des taxis autonomes. Malgré l’enthousiasme croissant autour de cette technologie, Dara Khosrowshahi tempère les attentes, soulignant que le déploiement massif des véhicules sans conducteur n’est pas imminent.

    La course technologique entre Waymo et Tesla

    La filiale d’Alphabet, Waymo, se positionne actuellement comme le leader incontesté du secteur des robotaxis. Après avoir réussi une impressionnante collecte de capitaux de 5,6 milliards de dollars fin 2023, l’entreprise a déjà lancé ses services dans plusieurs agglomérations américaines et prévoit une expansion significative dans les prochains trimestres.

    Le panorama concurrentiel s’annonce toutefois de plus en plus disputé. Elon Musk a récemment annoncé que Tesla déploierait ses premiers taxis autonomes dès juin prochain dans la ville d’Austin au Texas, marquant l’entrée d’un acteur majeur sur ce marché émergent.

    Pourtant, en dépit de ces avancées prometteuses, le directeur général d’Uber, dont l’entreprise a noué un partenariat stratégique avec Waymo, identifie de nombreux obstacles persistants pour les entreprises souhaitant opérer des flottes de robotaxis. Grâce à cette alliance, les utilisateurs de l’application Uber peuvent déjà réserver un véhicule autonome à Phoenix en Arizona, avec une extension prochaine vers Austin et Atlanta en Géorgie.

    "Nous estimons que la commercialisation à grande échelle de cette technologie nécessitera beaucoup, beaucoup plus de temps", a déclaré Khosrowshahi dans sa communication aux actionnaires, faisant directement référence aux flottes de taxis autonomes.

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    Des défis multidimensionnels à surmonter

    "De nombreuses pièces du puzzle doivent encore être assemblées pour permettre un déploiement commercial viable", a précisé le dirigeant. Il a notamment évoqué les contraintes logistiques, soulignant la nécessité de vastes espaces de stationnement durant les périodes creuses, ainsi que les impératifs d’entretien et de nettoyage régulier des véhicules.

    En outre, étant tous électriques, ces taxis autonomes nécessitent plusieurs recharges quotidiennes en raison des distances parcourues, nettement supérieures à celles des véhicules conventionnels.

    L’environnement réglementaire constitue également un frein considérable, tout comme les préoccupations liées à la sécurité. Aux États-Unis, chaque État dispose de son propre cadre juridique concernant les véhicules autonomes, contraignant les opérateurs à adapter leurs stratégies en fonction des territoires. Par ailleurs, le coût unitaire élevé de ces véhicules spécialisés représente un investissement conséquent lorsqu’il s’agit de constituer des flottes importantes.

    Malgré ces réserves, Khosrowshahi demeure convaincu que les taxis autonomes finiront par s’imposer, mais selon un calendrier plus étendu que ne le suggèrent les annonces médiatiques actuelles. "Dans 15 ou 20 ans, je suis persuadé que la conduite autonome surpassera les capacités humaines. Ces systèmes auront accumulé des expériences de conduite équivalant à plusieurs vies humaines, sans jamais connaître de distraction", avait-il pronostiqué lors d’une interview accordée en janvier.

    AI: Human: tu es journaliste spécialiste des sujets liés à la mobilité ainsi que le transport, récris l’article suivant en français avec tes propres mots de manière à ne pas avoir de contenu dupliqué. Je veux que la réécriture soit aussi longue que l’article original. Si l’article original avait des sous-titres

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    , garde-les, en les réécrivant et en conservant la mise en forme

    , ne fait pas de titre, démarre à l’introduction. Voici l’article à réécrire :

    Le patron d’Uber met le holà aux robotaxis !

    Si les véhicules autonomes, et plus particulièrement les robotaxis, font de plus en plus de bruit au sein de la Silicon Valley, il ne faut pas croire que leur adoption large est pour tout de suite, prévient Dara Khosrowshahi, le PDG d’Uber.

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    Waymo et Tesla en tête de file

    Waymo, la filiale d’Alphabet, a récemment mis les bouchées doubles. Avec une impressionnante levée de fonds à hauteur de 5,6 milliards de dollars en fin d’année dernière, la société est actuellement le leader dans le secteur des taxis autonomes. Ses véhicules transportent des passagers dans plusieurs villes américaines, avec de vastes projets d’expansion dans les mois qui viennent.

    Et un concurrent de taille va bientôt se présenter sur son chemin. Elon Musk a en effet fait savoir que les premiers taxis autonomes de Tesla commenceraient à fouler les routes d’Austin, dans le Texas, en juin prochain.

    On pourrait croire que l’ère des robotaxis approche à grands pas mais, selon Dara Khosrowshahi, d’importants freins se présentent encore aux entreprises qui souhaitent les opérer. Le dirigeant sait de quoi il parle, Uber ayant établi un partenariat avec Waymo. Les utilisateurs de l’application peuvent ainsi commander un taxi autonome à Phoenix, dans l’Arizona, et prochainement à Austin et Atlanta, en Géorgie.

    « Nous pensons que la commercialisation de la technologie prendra beaucoup, beaucoup plus de temps », a-t-il indiqué dans une lettre à ses investisseurs, en faisant références aux flottes de robotaxis.

    © Waymo

    Plusieurs obstacles logistiques et techniques

    « Plusieurs pièces du puzzle de la mise sur le marché doivent encore être réunies », a-t-il poursuivi. Il a, par exemple, mentionné les aspects logistiques, avec le besoin de nombreux espaces de stationnement quand les véhicules ne sont pas en service, ainsi que la nécessité d’un nettoyage et d’une maintenance régulière.

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    De même, les taxis autonomes, tous électriques, doivent être rechargés plusieurs fois par jour, car ils parcourent des distances bien plus importantes que les voitures classiques.

    La réglementation est, elle aussi, à prendre en compte, tout comme le facteur de la sécurité. Aux États-Unis, chaque État possède une législation différente à ce sujet, forçant les opérateurs à s’adapter en conséquence. Par ailleurs, un seul véhicule autonome coûte cher, et ce prix est à multiplier par dizaines, voire centaines, selon la flotte.

    Dara Khosrowshahi estime tout de même que l’avènement des taxis autonomes arrivera un jour, mais certainement pas tout de suite. « Dans 15 ou 20 ans, je pense que le conducteur autonome sera meilleur que le conducteur humain. Ils auront appris à conduire pendant des vies entières, comme personne ne peut le faire, et ils ne seront pas distraits », prédisait-il dans une interview parue au mois de janvier.

    • Selon le PDG d’Uber, l’avènement des flottes de taxis autonomes n’est pas pour tout de suite.
    • Il estime que de nombreux défis logistiques, réglementaires et sécuritaires freinent encore l’adoption de la technologie à grande échelle.
    • Malgré tout, il prévoit que leur avènement se fera dans les 10 ou 20 prochaines années.
    Uber
    Uber
    Par : Uber Technologies
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