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Vélo électrique : Ellipse vient en aide aux clients déçus d’Angell

Au cœur de la crise d’Angell, une bouée de sauvetage apparaît pour les propriétaires de vélos électriques de la marque en difficulté. L’entreprise Ellipse tend la main aux clients désemparés du constructeur en passe d’être liquidé judiciairement, proposant une solution concrète pour reprendre leurs vélos devenus problématiques.
Cette initiative représente un soulagement pour de nombreux utilisateurs qui s’inquiétaient du sort de leurs acquisitions onéreuses depuis l’annonce des difficultés financières d’Angell. Un développement bienvenu dans ce dossier complexe qui touche des milliers de cyclistes urbains.
Une offre de reprise valorisée à 500 euros
Cette proposition arrive à point nommé pour les clients d’Angell, dont beaucoup avaient exprimé leur déception et leurs inquiétudes suite aux récentes annonces. Rappelons que ces vélos premium avaient été commercialisés à des tarifs dépassant souvent les 2 000 euros.
Ellipse met en place un dispositif de rachat à hauteur de 500 euros pour les quelque 5 000 vélos Angell de première génération qui font l’objet d’un rappel en raison de défauts structurels du cadre pouvant provoquer des accidents. Cette offre, accessible jusqu’à fin février 2025, peut être couplée avec une aide financière pour l’acquisition d’un vélo de la marque Ellipse.
Florian Prieur, cofondateur d’Ellipse, a expliqué à BFM TV Tech&Co : « Notre démarche poursuit deux objectifs principaux : garantir la revalorisation de ces milliers de vélos pour éviter qu’ils ne finissent comme déchets, mais aussi constituer une réserve de composants spécifiques aux modèles Angell ».
Créée en 2020, Ellipse se distingue par une conception modulaire utilisant des pièces standardisées qui facilitent l’entretien et les réparations. Ses modèles offrent davantage d’options de personnalisation et sont équipés d’une batterie centrale qui peut être retirée facilement. Parallèlement, l’entreprise souhaite « mettre en place un service après-vente » pour les nombreux autres vélos Angell toujours en circulation. Cependant, l’avenir de l’application dédiée, essentielle au fonctionnement optimal de ces vélos connectés, n’a pas été précisé, ce qui continue d’alimenter les préoccupations des utilisateurs.
Une succession d’événements défavorables
Lancée par Marc Simoncini, entrepreneur à succès notamment connu pour avoir créé puis cédé Meetic, la marque Angell avait l’ambition ambitieuse de commercialiser « l’iPhone du vélo ». Sa vision : transformer le marché du vélo électrique avec une proposition haut de gamme, au design minimaliste et fabriquée en France.
Malheureusement, la startup a enchaîné les difficultés ; outre des retards significatifs dans ses livraisons dus à des complications avec des fournisseurs asiatiques, elle a également rencontré divers problèmes techniques. Le dernier incident en date s’est révélé fatidique pour l’entreprise.
En dehors de l’initiative d’Ellipse, les clients d’Angell restent pour l’instant sans solution officielle. De son côté, Simoncini affirme rechercher « toutes les pistes envisageables pour trouver une solution acceptable » pour ses clients. Dans cette perspective, il a confirmé avoir engagé une procédure judiciaire contre SEB, son partenaire industriel.
- La jeune entreprise Ellipse présente une solution de rachat pour les clients d’Angell touchés par le rappel massif.
- Angell a révélé cette semaine être en cessation de paiement et s’orienter vers une liquidation judiciaire.
- Ellipse ambitionne également de « structurer un service après-vente » pour les autres modèles Angell encore utilisés.

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