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    Iran-Israël : le tweet de Trump fait plonger les cours du pétrole de 12%

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    Iran-Israël : le tweet de Trump fait plonger les cours du pétrole de 12%

    L’annonce par Donald Trump d’un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël a eu un impact immédiat et significatif sur les marchés pétroliers mondiaux, entraînant une réaction notable des cours de l’or noir.

    Parmi les enjeux économiques majeurs du conflit israélo-iranien figure la question cruciale du pétrole. Depuis l’escalade des tensions, de nombreux analystes redoutaient que l’Iran n’utilise sa position stratégique pour influencer les prix mondiaux. Ce pays détient en effet les troisièmes plus importantes réserves pétrolières de la planète et extrait quotidiennement environ 3,7 millions de barils.

    Cette ressource énergétique sert principalement à approvisionner le marché intérieur iranien, garantissant une certaine indépendance énergétique au pays. Selon l’analyse de Philippe Chalmin, expert économiste et historien cité par Le Figaro, "la République islamique consomme elle-même 2 millions de barils quotidiennement".

    Une dégringolade des cours

    Grâce à ses vastes réserves, l’Iran possède une influence considérable sur l’économie mondiale. Les fluctuations du prix du pétrole sont étroitement liées aux développements dans la région. Lorsque les hostilités avec Israël se sont intensifiées, les marchés ont réagi nerveusement, propulsant les cours vers le haut.

    Cependant, depuis le début de cette semaine, nous assistons à un effondrement spectaculaire. Lundi déjà, le cours du pétrole avait chuté de 7%. La situation s’est encore aggravée après que l’ancien président américain Donald Trump a révélé sur ses plateformes sociales la conclusion d’un accord de "cessez-le-feu" entre les deux nations adverses, provoquant une baisse supplémentaire de 5% des prix.

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    Les destinataires du pétrole iranien

    Il est indiscutable que la dynamique géopolitique entre l’Iran et Israël influence directement le prix du baril. Pourtant, malgré son statut de producteur majeur, les exportations iraniennes demeurent considérablement restreintes. Cette limitation s’explique par l’embargo économique imposé par les États-Unis.

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    Comme l’a rappelé Donald Trump sur son réseau Truth Social le 1er mai dernier, quiconque achète du pétrole iranien s’expose "instantanément à des sanctions indirectes". Cette menace dissuade efficacement la majorité des acheteurs potentiels.

    En conséquence, environ 90% des exportations pétrolières iraniennes sont absorbées par la Chine. Ce sont principalement de petites installations de raffinage indépendantes dans la province du Shandong qui acquièrent cette production, bravant les restrictions américaines. D’autres nations comme le Venezuela ou les Émirats arabes unis figurent également parmi les clients de l’Iran, mais dans des proportions négligeables.

    Un commerce clandestin

    Selon Philippe Chalmin, les activités pétrolières de l’Iran ne se limitent pas à ces transactions officielles. Étant donné son volume de production considérable, le pays a nécessairement besoin d’élargir sa clientèle. Pour contourner les sanctions américaines, Téhéran a développé un système ingénieux de "réserve flottante" et une "flotte fantôme" comprenant approximativement 400 navires.

    Ces pétroliers, souvent positionnés au large des côtes malaisiennes ou singapouriennes, subissent une transformation d’identité pour apparaître comme des bâtiments malaisiens. Cette manœuvre leur permet d’accéder au marché international du pétrole malgré les restrictions en vigueur.

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