Auto
Rappel en masse d’un SUV Renault : un problème autre que l’Airbag Takata

Renault lance une opération de rappel pour un de ses SUV, non pas en raison d’un problème d’airbag comme on le voit souvent ces derniers temps, mais à cause d’un défaut potentiellement dangereux sur le circuit d’alimentation en carburant…
Ces derniers mois, le secteur automobile est fortement perturbé par la crise des airbags défectueux Takata. Si les véhicules du groupe Stellantis ont particulièrement fait parler d’eux dans les médias, cette problématique touche un éventail bien plus large de constructeurs internationaux, incluant des marques prestigieuses comme Ferrari, Mercedes et BMW. Aujourd’hui, c’est au tour de Renault d’annoncer une importante campagne de rappel, mais celle-ci concerne, fait notable, un tout autre type de défaut technique, sans lien avec les dispositifs de retenue gonflables.
Près de 3 000 exemplaires du Renault Koleos concernés par ce rappel
Le constructeur français vient d’officialiser le rappel préventif de 2 901 unités (sur le territoire français) de son SUV Koleos, produits entre 2019 et 2023, équipés du moteur essence 1.3 TCe. Cette décision intervient après l’identification d’une anomalie affectant une durite de carburant, qui pourrait provoquer des fuites et, dans les situations les plus critiques, entraîner un incendie.
Malgré l’absence d’accident ou de blessure signalés jusqu’à présent, la marque au losange affirme privilégier une approche préventive pour garantir la sécurité optimale de sa clientèle. Concrètement, le risque identifié concerne un tuyau d’alimentation susceptible de se désolidariser, occasionnant alors une dangereuse fuite de carburant.
Plusieurs indices peuvent alerter les conducteurs concernés : des effluves persistants d’essence, des difficultés au démarrage ou l’illumination du voyant moteur sur le combiné d’instruments. Si le système détecte une fuite, un protocole de sécurité s’enclenche automatiquement : la pompe d’alimentation est immédiatement désactivée et le véhicule s’arrête progressivement dans un intervalle d’environ huit secondes, selon les informations communiquées par Renault.
L’intervention corrective est entièrement prise en charge par le constructeur, incluant les composants et le temps de main-d’œuvre. L’opération technique requiert approximativement une demi-journée d’immobilisation, mais pour minimiser les désagréments, Renault propose, sous réserve de disponibilité, un véhicule de remplacement. Il convient simplement de contacter un centre technique agréé de la marque pour programmer l’intervention.
De nombreux propriétaires ont déjà été contactés par téléphone ou par courrier, mais les clients qui n’auraient pas encore reçu d’information sont invités à se manifester directement auprès de leur concessionnaire habituel.
En parallèle, le groupe Renault traverse actuellement une période financière délicate, avec une diminution significative de ses résultats, affectés par un marché sous tension et d’importantes complications comptables liées à son partenaire Nissan. L’entreprise assure avoir initié un « ensemble de mesures » correctrices pour redresser la situation, et peut néanmoins s’appuyer sur quelques éléments positifs, notamment le succès prometteur de sa nouvelle citadine électrique R5.

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