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    Angell: clap de fin pour les vélos électriques, que s’est-il passé ?

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    Angell: clap de fin pour les vélos électriques, que s'est-il passé ?

    Les utilisateurs du leader en mobilité électrique urbaine sont sous le choc.

    C’est un coup dur pour l’écosystème technologique français. Angell, la startup qui avait conçu et commercialisé ce qu’elle qualifiait de « l’iPhone du vélo », s’achemine vers une liquidation judiciaire. Cette situation laisse de nombreux propriétaires dans l’inquiétude face à l’avenir de leurs véhicules.

    Un rappel massif de 5 000 véhicules

    Angell a été confrontée à une succession de difficultés majeures. En plus des retards de livraison liés à des complications d’approvisionnement avec ses fournisseurs asiatiques, l’entreprise, présente sur le marché depuis 2020, a enchaîné les complications techniques. Le dernier incident s’est avéré particulièrement préjudiciable.

    La défaillance concerne la structure même du cadre des premiers modèles Cruiser et Rapide, présentant un risque potentiel de chute pour les utilisateurs. Cette anomalie a nécessité le rappel de pas moins de 5 000 véhicules. Bien que l’entreprise ait envisagé des solutions de remboursement ou d’échange, sa situation financière précaire a rendu ces options irréalisables. Selon les informations relayées par Le Parisien, la startup a enregistré des résultats négatifs lors des exercices 2022 et 2023.

    La société se trouve désormais en cessation de paiement et s’apprête à être placée sous liquidation judiciaire. Dans une communication adressée à ses clients, elle précise : « Selon toute vraisemblance, l’avenir de l’entreprise ne sera bientôt plus sous notre contrôle. Cela n’exclut pas d’éventuelles indemnisations via les voies assurantielles ou les recours légaux, mais la production des vélos est définitivement arrêtée et seule une compensation financière pourra être envisagée ».

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    Sur les réseaux sociaux, les réactions des clients déçus se multiplient. La préoccupation principale concerne l’abandon possible de l’application mobile, élément crucial pour accéder aux fonctionnalités essentielles des vélos.

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    Un partenaire industriel mis en cause

    Cette situation affecte particulièrement Marc Simoncini, fondateur d’Angell. Entrepreneur habituellement couronné de succès, notamment avec la cession de Meetic, il nourrissait l’ambition de transformer profondément le secteur du vélo électrique grâce à un produit haut de gamme, au design minimaliste et fabriqué en France.

    Via son compte Instagram, l’entrepreneur a annoncé des poursuites judiciaires contre son partenaire industriel, le groupe SEB, « afin que toutes les responsabilités soient clairement établies ». Il affirme également que « la recherche d’une solution de dédommagement pour nos clients demeure notre priorité absolue et nous explorons toutes les possibilités pour proposer une issue satisfaisante ».

    Les difficultés rencontrées par Angell évoquent le cas de Vanmoof, fabricant néerlandais qui a fait faillite en 2023, alors qu’il figurait parmi les startups les plus prometteuses du secteur en Europe.

    Les principales informations à retenir sont qu’Angell, startup spécialisée dans les vélos électriques premium, annonce sa cessation de paiement et s’oriente vers une liquidation judiciaire. Le rappel d’environ 5 000 vélos pour un défaut structurel a aggravé considérablement sa situation financière. Son fondateur Marc Simoncini s’engage à explorer « toutes les pistes possibles pour trouver une solution acceptable » pour les clients lésés.

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