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Elon Musk admet son erreur sur une technologie Tesla après 9 ans de promesses

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Elon Musk admet son erreur sur une technologie Tesla après 9 ans de promesses

Le PDG de Tesla fait volte-face sur ses promesses de longue date concernant la conduite autonome.

Voilà presque une décennie qu’Elon Musk assure aux clients Tesla que leurs véhicules sont prêts pour la conduite autonome. Fin janvier dernier, le dirigeant iconoclaste a finalement reconnu que ce n’était pas exactement le cas. Plus préoccupant encore, les propriétaires ayant investi dans l’option FSD (Full Self-Driving), censée offrir cette fonctionnalité, découvrent qu’ils ne pourront pas profiter pleinement de cette technologie sans modifications matérielles supplémentaires. Décryptage de cette situation complexe.

Une promesse ancienne qui s’évapore

Lors d’une réunion téléphonique avec les investisseurs en janvier dernier, Elon Musk a révélé une information déstabilisante : les Tesla équipées du hardware 3 nécessiteront une mise à niveau matérielle pour supporter le logiciel de conduite autonome en développement. Le milliardaire s’est exprimé sans détour :

Pour être parfaitement transparent, nous devrons procéder à une mise à niveau de l’ordinateur Hardware 3 pour les clients ayant acheté l’option Full Self-Driving. Ce sera un processus compliqué et coûteux, mais nous nous engageons à le réaliser.

Cette annonce suscite légitimement l’indignation des propriétaires de Tesla. Ces derniers ont déboursé pas moins de 12 000 dollars aux États-Unis pour acquérir l’option de conduite autonome, avec l’assurance implicite qu’elle serait pleinement fonctionnelle sur leur véhicule actuel dès sa sortie officielle. Visiblement, ce ne sera pas aussi simple.

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Pour les observateurs attentifs du constructeur californien, cette révision des attentes n’est pas totalement inattendue. Le patron de Tesla a tellement répété que la conduite autonome arrivait « très prochainement » que ses déclarations sont devenues un sujet de plaisanterie récurrent dans l’industrie automobile.

Rappelons qu’en 2019, lors du déploiement du Hardware 3 sur les nouvelles Tesla, les propriétaires de modèles dotés des versions Hardware 2.0 et 2.5 avaient déjà dû faire moderniser leur véhicule pour espérer accéder à la conduite autonome. Cette situation avait d’ailleurs déclenché des procédures judiciaires pour « publicité trompeuse », comme le souligne le site JV.com.

Des enjeux juridiques majeurs pour Tesla ?

Les déclarations récentes du PDG suggèrent que Tesla traverse une période délicate. Bien que l’entreprise semble avoir intégré les enseignements de ses précédents contentieux juridiques, elle pourrait néanmoins être contrainte de dépenser des sommes considérables pour respecter ses engagements envers sa clientèle, d’après les analyses du site spécialisé.

Peut-on pour autant considérer que nous approchons d’une résolution définitive ? Les Tesla actuellement produites intègrent déjà le Hardware 4, mais la fonctionnalité FSD demeure toujours en phase de développement. Les clients ayant investi précocement dans cette technologie n’ont d’autre alternative que d’attendre, en espérant que lorsqu’elle sera enfin disponible, la conduite autonome Tesla répondra à leurs attentes initiales. Un dossier qui continue d’évoluer et mérite une attention soutenue.

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