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Le Propriétaire Malaisien d’une Ducati Attaque en Justice sur l’Usage Non Autorisé

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Le Propriétaire Malaisien d'une Ducati Attaque en Justice sur l'Usage Non Autorisé

Un propriétaire résidant à l’étranger accuse le gardien de sa moto de l’avoir utilisée pour des promotions sur les réseaux sociaux et des voyages personnels sans autorisation.

Un motard malaisien vivant à l’étranger a entamé des poursuites judiciaires suite à l’utilisation présumée non autorisée de sa Ducati Panigale V4S, acquise récemment pour 133 000 RM (ringgits malaisiens), par la personne chargée d’en prendre soin.

Le propriétaire, connu sous le nom de Wee Yang, a acheté cette Ducati V4S (immatriculée F5504) le 19 juin, réglant la transaction en espèces. Étant à l’étranger, il avait confié la garde de sa moto à un contact local, chargé de l’entreposer, de gérer l’assurance annuelle de 5 000 RM et d’effectuer quelques installations mineures jusqu’à son retour prévu en juillet.

Cependant, selon les publications Facebook de Yang, le gardien aurait commencé à utiliser la moto pour des activités personnelles et professionnelles sans autorisation. Il affirme que l’engin est apparu dans des contenus promotionnels et des vidéos de conduite publiés sur Instagram, Threads et Xiaohongshu, et aurait même été utilisé pour un voyage de 200 km jusqu’à Desaru, dans l’État de Johor. Yang allègue également qu’une plaque d’immatriculation artisanale a été installée sur la moto et que son kilométrage a augmenté de 180 km pendant cette période.

Suite à la découverte de cette utilisation présumée abusive, Wee a organisé le remorquage de sa moto vers un autre lieu, constatant qu’elle lui avait été rendue poussiéreuse et couverte d’insectes. Il a proposé au gardien deux options de règlement : soit racheter la moto au prix d’achat complet de 133 000 RM et rembourser l’assurance, soit présenter des excuses publiques, indemniser le kilométrage supplémentaire et couvrir le coût de nouvelles plaques d’immatriculation.

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Bien qu’il ait reçu des excuses tardives le 24 juin, Yang a décidé de poursuivre son action en justice. Il a révélé son intention de poursuivre à la fois une entreprise liée aux motos prétendument impliquée et une personne identifiée comme « Evon Evon », supposée être la petite amie du gardien, qui apparaissait dans les vidéos de conduite.

Implications juridiques et précautions recommandées

L’avocat de Yang aurait indiqué que la seconde personne pourrait être poursuivie comme complice, bien que Yang reconnaisse que l’issue de l’affaire dépendrait de la décision du tribunal. Il a également laissé entendre qu’un règlement à l’amiable restait envisageable.

Cette affaire met en lumière les préoccupations croissantes concernant l’utilisation non autorisée des véhicules des clients par les ateliers et les gardiens. En vertu de l’article 403 du Code pénal, les entreprises peuvent être tenues responsables d’abus de confiance criminel. Il est conseillé aux propriétaires de véhicules de mettre en place des mesures de protection telles que des formulaires d’autorisation signés, des registres kilométriques et des accords limitant les essais routiers ou toute autre utilisation avant de confier leurs véhicules.

Ce litige soulève des questions importantes sur la responsabilité et la confiance dans le secteur de la moto, rappelant aux propriétaires l’importance de clairement définir les conditions d’entretien et de garde de leurs précieux deux-roues, particulièrement lorsqu’ils sont absents pour de longues périodes.

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