Comprendre le rattachement VTC : ce qu’il faut vraiment savoir

C’est quoi exactement le rattachement VTC ?

Le rattachement VTC, c’est tout simplement le fait de lier votre compte chauffeur VTC à une entreprise de transport disposant d’une licence LOTI ou d’une capacité de transport. Ce rattachement vous permet légalement d’exercer votre activité de chauffeur VTC si vous ne souhaitez pas créer votre propre société.

Mais attention : tous les rattachements ne sont pas égaux. Il y a le rattachement VTC légal, bien encadré par la loi, et il y a aussi le rattachement VTC illégal, qui peut sérieusement vous mettre dans de beaux draps (amendes, blocage de votre compte Uber/Bolt/Heetch, etc.).

Pourquoi opter pour la location de voiture VTC avec rattachement ?

Vous débutez dans le métier ? Vous n’avez pas encore les moyens ou l’envie de créer une société ? Dans ce cas, la location de voiture VTC avec rattachement peut être une solution pratique. En gros, vous louez une voiture déjà assurée, immatriculée en tant que VTC, souvent avec le carburant et l’entretien inclus, et vous êtes rattaché à une structure existante.

Ce type de formule “clé en main” permet de commencer à travailler immédiatement sans tracas administratif. C’est aussi une bonne option pour tester le métier sans gros engagement financier.

Mais là encore, méfiance. Il faut toujours vérifier que le rattachement VTC URSSAF est bien en règle. Si ce n’est pas le cas, vous pourriez être considéré comme travailleur dissimulé, ce qui peut avoir de graves conséquences légales.

Quels sont les risques d’un rattachement VTC illégal ?

Un rattachement VTC illégal, c’est souvent un rattachement à une structure qui n’a pas de licence de transport ou qui ne déclare pas ses chauffeurs aux organismes sociaux comme l’URSSAF. Résultat ? Vous roulez sans couverture, sans droit, et vous vous exposez à :

• Des contrôles et amendes
• Le blocage de votre compte Uber ou autre plateforme
• Une absence totale de couverture sociale ou assurance
• Des poursuites pour travail dissimulé

Il est donc crucial de vérifier que le prestataire qui vous propose un rattachement est enregistré, déclaré et transparent. S’il vous propose de contourner les règles, passez votre chemin.

Combien coûte un rattachement VTC ?

Le prix du rattachement VTC dépend de plusieurs facteurs : la ville, les services inclus (facturation, gestion URSSAF, déclaration des revenus, etc.), et bien sûr, si une location de véhicule est incluse.

En moyenne, un rattachement simple (sans location) coûte entre 150 et 250 € par mois. Si on ajoute une location VTC avec rattachement, le tarif peut monter entre 350 € et 600 € par semaine, selon le type de véhicule (Toyota Prius, Tesla Model 3, etc.) et les services inclus.

Soyons francs : certains loueurs exagèrent et vous vendent des formules hors de prix avec une « pseudo sécurité » qui ne tient pas la route. Le tout, parfois, pour finir par bosser 60 heures par semaine… et reverser la moitié de vos gains.

Nos conseils pour un rattachement VTC légal et rentable

1. Vérifiez la légalité : exigez le numéro de licence de transport de la structure. Demandez si elle déclare bien ses chauffeurs auprès de l’URSSAF.
2. Demandez des preuves : attestation URSSAF, contrat de rattachement, preuves d’assurance VTC.
3. Comparez les prix : n’hésitez pas à comparer les offres de plusieurs loueurs. Une formule chère ne veut pas dire qu’elle est meilleure.
4. Évitez les “vendeurs de rêve” : fuyez les discours trop beaux pour être vrais. Le métier de VTC est exigeant, et la réalité, c’est que vous ne gagnerez pas 2 000 € par semaine en bossant 3 jours.

Conclusion : faites le bon choix dès le départ

Le rattachement VTC, quand il est bien fait et légal, peut être une excellente porte d’entrée pour débuter dans le métier. Mais mal choisi, il peut ruiner vos chances d’avancer. Prenez le temps de bien vous renseigner, de poser les bonnes questions et surtout, de ne pas confondre rapidité avec précipitation.

Et souvenez-vous : mieux vaut rouler dans une Prius 3 bien déclarée que dans une Tesla avec un contrat bancal.