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UFC-Que Choisir engage action de groupe contre Stellantis pour Airbags Takata

L’organisation de consommateurs monte au créneau dans l’affaire Takata.
En pleine période estivale, l’affaire des airbags Takata connaît une évolution majeure avec l’annonce d’une initiative juridique d’envergure. Ce lundi 21 juillet, nous apprenons que l’UFC-Que Choisir a initié une action collective contre le groupe automobile Stellantis et sa marque Citroën concernant ce dossier problématique. Examinons la situation en détail.
« Une défaillance attribuée au fabricant »
Concrètement, l’association de défense des consommateurs a déposé un recours auprès du Tribunal judiciaire de Paris. Dans sa démarche, l’organisation sollicite diverses compensations financières auprès du géant automobile. Voici les indemnisations demandées :
– Une compensation est réclamée pour le préjudice d’utilisation lié à l’immobilisation des automobiles, via une indemnité journalière couvrant la période d’ »arrêt de conduite » et pour l’atteinte aux droits des propriétaires.
– Une demande concerne également le remboursement des primes d’assurance automobile payées inutilement pendant la période d’immobilisation des véhicules.
– Une indemnisation est requise pour les frais de parking et de solutions de transport alternatives engagés par les usagers durant l’immobilisation.
– Pour les dépenses de remorquage ou de déplacement liées au remplacement des airbags défectueux, une compensation est envisagée : sur justificatif pour les remorquages ou selon les barèmes fiscaux kilométriques pour les trajets entre le lieu de stationnement et l’atelier.
– Un dédommagement est sollicité pour les coûts de remise en état des véhicules, notamment le remplacement des batteries, lorsque les voitures sont restées inutilisées pendant plusieurs mois.
– Le remboursement des frais d’annulation de prestations touristiques ou d’événements culturels, impossibles à utiliser pendant l’immobilisation, fait également partie des demandes.
– Enfin, une compensation pour préjudice moral est sollicitée, en raison de l’inquiétude générée par la découverte des dangers liés à ces équipements potentiellement mortels et des complications associées aux rappels « arrêt de conduite » ou « stop drive ».
À ce propos, l’association précise sur son portail web :
> L’UFC-Que Choisir considère que ces mesures de « Stop-drive » résultent directement et inévitablement de la négligence et de la gestion désordonnée de Stellantis et Citroën dans l’accomplissement de leur devoir général de sécurité, ce qui constitue une faute imputable au constructeur, justifiant ainsi un droit à réparation pour les consommateurs affectés.
Le dossier reste à suivre, comme c’est souvent le cas dans ce type d’affaire, et on peut imaginer que Stellantis présentera également sa version des événements devant les magistrats. La première séance de procédure est programmée pour le 15 octobre 2025.
Points essentiels à retenir :
– L’UFC-Que Choisir a engagé une action collective contre Stellantis et Citroën concernant les airbags défectueux Takata
– L’association demande plusieurs types d’indemnisations au constructeur automobile
– La première audience judiciaire se déroulera à l’automne de l’année prochaine

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