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Les Français préfèrent l’achat de voitures thermiques pour une raison surprenante

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Les Français préfèrent l'achat de voitures thermiques pour une raison surprenante

Une nouvelle enquête vient de le confirmer.

Théoriquement, la situation semble claire : les véhicules à moteur thermique ne pourront plus être commercialisés dans l’Union européenne à partir de 2035, une date qui approche à grands pas. Pourtant, selon une récente analyse publiée par le cabinet Deloitte, les Français manifestent encore une forte réticence à l’idée d’adopter un véhicule à propulsion électrique.

Des statistiques alarmantes pour le marché électrique

Dans leur sondage annuel sur les tendances automobiles, les analystes ont recueilli les opinions des consommateurs. Le constat est frappant : à peine 9 % des participants (sur un échantillon de 1000 personnes) envisagent l’acquisition d’une voiture électrique pour leur prochain achat automobile, un chiffre qui stagne par rapport à l’année précédente.

Paradoxalement, les motorisations thermiques, dont la disparition est programmée dans une décennie, séduisent encore 44 % des personnes interrogées, soit une progression de trois points comparé à 2024. Les modèles hybrides gagnent également du terrain avec 21 % des intentions d’achat, contre 19 % l’année antérieure.

Quant aux obstacles qui dissuadent les Français d’opter pour l’électrique, le facteur financier arrive en tête, mentionné par 52 % des répondants. Cette préoccupation apparaît constamment dans les différentes enquêtes sur le sujet. Viennent ensuite les inquiétudes liées à l’autonomie des batteries (42 %) et aux durées de recharge (40 %). Il est toutefois intéressant de noter que ces préoccupations ont diminué respectivement de 4 et 5 points.

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Interviewé par Les Échos, Guillaume Crunelle, partenaire en charge du secteur automobile et mobilité chez Deloitte, observe que : « Les angoisses d’hier baissent, mais de nouvelles préoccupations apparaissent ». Il évoque notamment une préoccupation inattendue : le prix du remplacement de la batterie, devenu un sujet d’inquiétude pour 43 % des participants.

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Si cette préoccupation peut paraître surprenante pour le grand public, elle revient pourtant fréquemment dans les discussions en ligne et s’installe durablement comme un facteur de résistance chez certains consommateurs potentiels.

Des perceptions contrastées vis-à-vis de la mobilité électrique

Pour approfondir cette analyse, on peut se référer à une étude publiée l’année dernière. Celle-ci révélait que la prohibition des véhicules thermiques neufs dès 2035 créait une forte division dans l’opinion française. Si 62 % des sondés s’y opposaient, un clivage générationnel marqué était observable : près de 80 % des personnes de plus de 55 ans se montraient défavorables, contre seulement 29 % des 18-24 ans.

La génération montante semblait donc plus réceptive aux enjeux de la transition énergétique. L’étude mettait également en évidence que les résidents des zones urbaines, particulièrement en région parisienne, acceptaient plus facilement l’idée d’abandonner les véhicules thermiques que les habitants des zones rurales. Des informations complémentaires sont disponibles dans notre article précédent sur ce thème.

Ce qu’il faut retenir :

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  • Un grand nombre de consommateurs français restent réfractaires aux véhicules électriques
  • Les automobiles à motorisation thermique, malgré leur future interdiction, demeurent très prisées
  • Le facteur économique constitue toujours un obstacle majeur pour les acheteurs potentiels
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