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Renault en chute libre : un chiffre alarmant ébranle le groupe automobile

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Renault en chute libre : un chiffre alarmant ébranle le groupe automobile

Le nouveau dirigeant de Renault annonce un redressement malgré des résultats financiers alarmants.

Renault traverse une période difficile avec une chute impressionnante de ses résultats financiers, conséquence d’un marché automobile en difficulté et d’importants ajustements comptables liés à son partenaire Nissan. François Provost, récemment nommé à la direction du groupe français, se montre néanmoins déterminé à redresser la situation pour la fin de l’année.

Un contexte commercial européen préoccupant

Renault subit un revers considérable. Le premier semestre 2025 s’est soldé par une dégringolade de 69% du bénéfice net comparé à l’année précédente, atteignant seulement 461 millions d’euros. Cette situation s’aggrave encore davantage lorsqu’on prend en compte les effets liés à Nissan : avec ces éléments, le constructeur automobile enregistre une perte nette catastrophique de 11,2 milliards d’euros, principalement due à une modification des méthodes d’évaluation comptable.

Le nouveau patron de Renault Group, François Provost, reconnaît franchement les difficultés : « Les performances que nous affichons ce semestre, dans un environnement de marché compliqué, ne correspondent pas aux objectifs que nous nous étions fixés initialement ». Le dirigeant identifie plusieurs facteurs défavorables sur le marché européen : le déclin des achats des particuliers, la contraction significative du segment des véhicules utilitaires et une guerre des prix intensifiée. Ces éléments combinés pèsent lourdement sur les marges du groupe.

Pour contrer cette tendance négative, Renault indique avoir déjà déployé une « série d’actions correctives » visant à inverser la courbe. L’ambition est claire : opérer un rétablissement significatif durant le second semestre, en capitalisant sur le lancement progressif de nouveaux véhicules et une optimisation rigoureuse des dépenses. « Notre niveau de profitabilité reste une référence dans le secteur automobile », souligne Provost, exprimant sa détermination à préserver cette position malgré la conjoncture défavorable.

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Une rentabilité également sous pression

Au-delà de cette forte baisse des bénéfices, certains indicateurs de Renault présentent néanmoins des signes positifs. Le chiffre d’affaires global du constructeur augmente de 2,5%, atteignant 27,6 milliards d’euros. Dans le secteur automobile spécifiquement, les volumes de vente progressent modestement (+0,5%), mais bénéficient d’un mix produit favorable grâce aux lancements récents comme la R5 électrique, le SUV Rafale ou la nouvelle génération du Duster.

La marge opérationnelle du groupe s’établit désormais à 6%, un recul notable par rapport à l’exercice précédent, mais qui demeure respectable dans un environnement commercial instable. Le flux de trésorerie libre chute drastiquement à 47 millions d’euros, conséquence d’un besoin en fonds de roulement défavorable et de dividendes réduits provenant de sa division financière Mobilize.

Renault place désormais ses espoirs sur une dynamique plus favorable pour le second semestre. La direction a fixé un objectif de marge annuelle autour de 6,5% et prévoit de générer jusqu’à 1,5 milliard d’euros de cash-flow libre d’ici la fin décembre. Le défi reste considérable dans un secteur automobile où l’incertitude est devenue la nouvelle normalité.

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