Voyage Transfrontalier: Première Balade à Singapour en Kawasaki Z650

Un regard exclusif sur l’aventure transfrontalière inoubliable d’Irfan, qui a transformé un voyage de mariage en périple exceptionnel avec sa Z650.

Pour la plupart des motards, l’idée de traverser des frontières à deux roues représente un rêve à réaliser. Pour Irfan, un jeune homme de 27 ans originaire de Cyberjaya, ce rêve s’est concrétisé lorsqu’il a démarré sa Kawasaki Z650 et traversé directement la chaussée vers Singapour, avec son épouse en passagère et une invitation à un mariage comme prétexte parfait pour l’aventure.

Il ne s’agissait pas simplement d’assister au grand jour d’un ami, mais plutôt d’expérimenter les sensations de conduire sa moto roadster moyenne cylindrée en dehors de sa zone de confort malaisienne, dans un pays connu pour ses règles plus strictes, ses rues plus propres et, bien sûr, sa nourriture plus onéreuse.

Des petits contretemps aux postes-frontières jusqu’aux autoroutes fluides, Irfan a pleinement goûté à l’expérience de rouler à Singapour et partage chaque détail de son voyage.

Première incursion à Singapour

« J’ai eu l’impression d’accomplir quelque chose de nouveau, » confie Irfan. « Habituellement, je roule uniquement en Malaisie, mais c’était ma première fois à traverser le pont vers un autre pays avec ma nouvelle Z650. »

Cette première traversée de la Chaussée a constitué en soi une étape importante, lui procurant un sentiment d’accomplissement et d’excitation.

Mais qu’en est-il des défis rencontrés? Comme beaucoup de novices, Irfan a fait face à un petit obstacle au poste de contrôle. « Je n’ai pas pu passer par le comptoir normal car c’était ma première entrée à Singapour. J’ai dû me rendre au dernier guichet pour enregistrer mes empreintes digitales. »

« La même chose s’est produite à la sortie. Mais après un premier enregistrement, vous pouvez utiliser n’importe quel comptoir lors de vos prochaines entrées ou sorties. » Un inconvénient mineur, mais maintenant que c’est fait, son prochain voyage sera beaucoup plus fluide.

Les différences notables : routes malaisiennes vs singapouriennes

Une chose qu’Irfan a immédiatement remarquée est la rigueur avec laquelle les règles routières sont respectées à Singapour. « Les conducteurs y sont plus prudents. En Malaisie, certaines motos s’arrêtent après la ligne blanche, mais à Singapour, vous ne pouvez pas faire cela, sinon vous serez verbalisé, » explique Irfan.

« De plus, la bande d’arrêt d’urgence est strictement réservée aux urgences, et le filtrage entre les voies est rare. Même lorsque le feu est vert, si des piétons traversent encore, vous devez attendre jusqu’à ce que la route soit complètement dégagée. » Cette découverte l’a sensibilisé à l’influence qu’une culture routière disciplinée peut avoir sur l’expérience de conduite.

La Z650 ne l’a pas seulement conduit au-delà de la frontière, elle a rendu le voyage agréable et sans accroc. « Avec ses 65,7 Nm de couple et ses 67 ch, la moto est très conviviale. Je n’ai pas eu besoin de forcer pour atteindre une vitesse confortable, et tout le trajet s’est déroulé sans problème, » explique Irfan. Se présenter au mariage de son ami sur une moto roadster ajoutait cette touche supplémentaire de fierté et de style.

Ce qui a marqué Irfan à Singapour

Au-delà de la conduite, plusieurs aspects ont fortement impressionné Irfan. « Le coût des choses m’a vraiment frappé. Les prix semblent identiques à ceux de la Malaisie, mais en dollars. Donc, si quelque chose coûte 4 RM chez nous, c’est environ 4 SGD là-bas. Multipliez par 3,5 et vous sentirez la différence. »

Une autre expérience singulière fut le système de péage ERP de Singapour. « Il n’y a pas de barrière, le système scanne automatiquement, donc la circulation reste fluide puisque les voitures n’ont pas à s’arrêter. De plus, les rues étaient tellement propres et ordonnées, ça m’a vraiment impressionné. »

Conseils pour les motards malaisiens projetant une virée à Singapour

Fort de sa première expérience, Irfan partage quelques recommandations pour les motards souhaitant traverser vers Singapour avec leur moto :

– Assurez-vous que votre moto soit en bon état
– Les plaques d’immatriculation doivent être fixées sur le garde-boue avant, pas sur le pare-brise
– Enregistrez votre carte Autopass au moins un mois à l’avance
– Une fois votre point de collecte choisi (Woodlands ou Tuas), vous ne pouvez plus le modifier
– Téléchargez l’application MyICA e-Pass pour un enregistrement fluide (après la première entrée)
– Faites le plein avant d’atteindre le poste-frontière
– Si vous fumez, ne le faites que dans les zones fumeurs désignées, pas de tabagisme public autorisé

Prêtez attention aux horaires et itinéraires ERP. Si vous n’avez pas de lecteur de carte ERP, évitez les routes à péage pendant les heures actives pour éviter les amendes.

Pour Irfan, le trajet était parfois fatiguant mais en valait totalement la peine. Rouler avec sa Z650 jusqu’à Singapour avec son épouse en passagère n’était pas seulement une question d’assister à un mariage, mais d’ouvrir un tout nouveau chapitre dans son parcours de motard. La combinaison de règles de circulation strictes, de routes plus propres et du frisson de traverser une frontière à deux roues a transformé ce qui aurait pu être un simple voyage en un souvenir inoubliable.

Alors, peut-être qu’après avoir lu ceci, vous vous imaginez déjà traverser la chaussée sur une Kawasaki Z650 ou une autre moto parfaite pour votre prochain road trip. Quelle que soit votre préférence, vous la trouverez sur iMotorbike.com. Que vous achetiez, échangiez ou vendiez votre monture actuelle, nous sommes là pour vous accompagner.