Auto
Batterie géante et look agressif : la future Renault Mégane de 2026 dévoilée

Le constructeur français ambitionne de redonner de l’éclat à son modèle emblématique, actuellement en difficulté sur le marché.
Face à une décroissance inquiétante des ventes de sa Mégane E-Tech électrique, Renault se prépare à réagir vigoureusement avec une transformation majeure prévue pour 2025. L’objectif est de proposer une silhouette plus dynamique et une batterie plus performante. Tout laisse penser que la marque souhaite renouer avec sa tradition de compactes sportives qui ont marqué son histoire (comme les légendaires Clio RS, Mégane RS, sans oublier les mythiques R5 Turbo et Clio Williams). Le groupe au losange assume pleinement cette nouvelle orientation plus musclée.
La Mégane E-Tech en chute libre
Introduite sur le marché en 2022 comme le fer de lance électrique de l’ère « Renaulution », la Mégane E-Tech devait incarner le renouveau de la marque. Cependant, trois ans après son lancement, l’enthousiasme initial s’est considérablement refroidi ; malgré un démarrage prometteur, les résultats commerciaux actuels sont préoccupants pour le constructeur.
Les statistiques sont alarmantes : une régression de 67 % au premier semestre 2025 comparativement à la période équivalente de l’année antérieure, avec seulement 10 082 unités vendues. Cette dégringolade est d’autant plus frappante que les nouvelles venues électriques, R4 et R5, plus accessibles financièrement, enregistrent des volumes de vente trois fois supérieurs.
Fabrice Cambolive, à la tête de la direction générale de Renault, reconnaît sans détour la gravité de la situation à laquelle l’entreprise doit faire face : « La Mégane E-Tech représentait notre premier véritable véhicule électrique depuis le lancement de la Renaulution. Elle est apparue dans un contexte où l’adoption des véhicules électriques restait encore limitée. Aujourd’hui, notre ambition est d’en faire une compacte sportive, un modèle vraiment distinctif ». La Mégane, traditionnellement orientée famille, devrait ainsi gagner en caractère pour retrouver son attractivité.
Ne pouvant plus rivaliser au niveau tarifaire avec ses cadettes, elle doit se démarquer autrement : par son tempérament et son rayon d’action. Les équipes techniques prévoient d’intégrer l’accumulateur de 91 kWh déjà présent dans le Scenic E-Tech, permettant d’atteindre jusqu’à 610 km d’autonomie selon le cycle WLTP, soit approximativement 140 km supplémentaires par rapport à la version actuelle.
Un programme de renforcement pour dominer à nouveau l’asphalte
L’augmentation de la capacité énergétique ne suffira pas à elle seule pour métamorphoser véritablement la Mégane. Laurens van den Acker, responsable du design chez Renault, expose clairement le défi : « Nous devons augmenter nos volumes. Mais si vous intégrez une batterie plus conséquente, donc plus onéreuse, sans modifier le reste, comment persuader les clients de débourser davantage ? ». Il était donc impératif que la Mégane bénéficie d’un relooking complet, justifiant ainsi son repositionnement stratégique.
« Nous avons identifié un manque sur le marché : celui d’un véhicule électrique à l’allure sportive. Nous avons donc décidé d’explorer cette voie, n’ayant rien à perdre ». Le modèle que nous devrions découvrir l’année prochaine arborerait une face avant revisitée, des signatures lumineuses inédites et une posture évoquant les compactes sportives.
Aucun détail n’a encore filtré concernant sa motorisation, mais on peut raisonnablement supposer que Renault cherche à combler le vide laissé par l’arrêt des versions RS thermiques de la Mégane, avec une déclinaison électrique qui perpétuerait l’ADN sportif de la gamme. Côté tarification, une hausse est prévisible par rapport au modèle actuel (34 000 euros en entrée de gamme), avec un positionnement aux environs de 38 000 euros (32 495 livres sterling d’après Autocar). Avec cette orientation, Renault semble vouloir concurrencer directement la Cupra Born ou la MG4 XPower, deux concurrentes qui ont déjà solidement établi leur présence sur ce segment. Ce qui soulève une question légitime : le constructeur français n’arrive-t-il pas un peu tardivement sur ce créneau ? La réponse sera connue dans les mois à venir !

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