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Ferrari : la stratégie surprenante du président pour éviter les poursuites pénales

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Ferrari : la stratégie surprenante du président pour éviter les poursuites pénales

Le président de Stellantis confronté à des démêlés judiciaires majeurs.

John Elkann traverse actuellement une crise personnelle significative. L’homme d’affaires, qui cumule les fonctions de président du conseil d’administration de Stellantis et de président de Ferrari, se trouve empêtré dans une affaire fiscale complexe concernant la succession de sa grand-mère Marella Caracciolo, veuve de l’illustre Gianni Agnelli, ancien patron emblématique de Fiat décédé en 2003. Face à cette situation, le dirigeant vient d’opter pour une approche juridique inattendue.

Une année consacrée aux services communautaires

Grâce à un dispositif spécifique du système judiciaire italien, Elkann s’est vu proposer une « mise à l’épreuve ». Selon l’annonce du parquet de Turin ce lundi 8 septembre, cette procédure permettrait au dirigeant d’éviter les poursuites pénales, sous réserve de l’approbation définitive du juge d’instruction.

En contrepartie, le patron italo-américain devra s’engager dans des activités d’intérêt général en Italie pendant un an. D’après les informations relayées par le magazine Capital, ces services pourraient inclure du bénévolat auprès de personnes âgées ou dans des centres d’aide aux personnes souffrant d’addictions.

Pour saisir les enjeux de cette affaire, un rappel contextuel s’impose. Comme le souligne La Libre Belgique, la succession de Gianni Agnelli, estimée à 1,2 milliard d’euros, a généré d’importantes tensions familiales. Margherita, fille du défunt et mère de John Elkann, conteste les accords successoraux de 2004, estimant que ses cinq autres enfants issus d’un second mariage méritent une part plus équitable de l’héritage.

Des difficultés pour le groupe automobile

Les autorités fiscales italiennes ont finalement ouvert une enquête sur ce dossier sensible, concluant qu’une portion substantielle de l’héritage, évaluée à 800 millions d’euros, n’aurait pas été déclarée conformément aux obligations légales. Selon plusieurs sources journalistiques, cette saga familiale et fiscale est loin d’être terminée et continue de se dérouler devant différentes juridictions italiennes.

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Pendant que le président du conseil d’administration fait les gros titres pour ses problèmes personnels, le groupe Stellantis traverse lui-même une période financière délicate. Le constructeur automobile a enregistré une perte nette considérable de 2,3 milliards d’euros lors du premier semestre 2025. En revanche, la situation est nettement plus favorable pour Ferrari qui, sous la direction de Benedetto Vigna, affiche une croissance notable avec un chiffre d’affaires de 3,578 milliards d’euros sur les six premiers mois de l’année, représentant une progression de 9%.

Points essentiels à retenir :

– John Elkann, à la tête du conseil d’administration de Stellantis et président de Ferrari, a accepté d’effectuer une année de travail d’intérêt général
– Cette démarche lui permettra d’échapper aux poursuites pénales grâce à un accord spécifique prévu par la législation italienne
– L’affaire trouve son origine dans la succession controversée de Gianni Agnelli, ancien magnat de Fiat, décédé en 2003

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