La Ducati transforme Mugello en chef-d’œuvre de course moto

Mugello n’est plus seulement un circuit de course. C’est devenu le théâtre de Ducati. En 2025, le constructeur italien met en scène sa performance la plus captivante, alliant vitesse pure, élégance Renaissance, symbolisme philosophique et fierté nationale, transformant ainsi une manche de MotoGP en véritable événement culturel.

Ce que nous observons cette semaine dépasse le simple cadre de la compétition. C’est l’évolution de Ducati vers quelque chose de plus grand : une équipe qui ne domine pas seulement les classements, mais qui orchestre une expérience émotionnelle, esthétique et historique que seule une marque italienne peut offrir.

Un retour aux sources exceptionnel

Avec trois victoires consécutives de Francesco Bagnaia à Mugello et Ducati trônant en tête des trois classements majeurs – constructeurs, pilotes et équipes – les enjeux sont élevés, tout comme la confiance affichée. Entre en scène Marc Márquez, tout juste auréolé d’un week-end dominateur à Aragon, qui se prépare maintenant pour ses débuts à Mugello sous les couleurs rouges. Pour la première fois, deux talents générationnels roulent côte à côte sous la bannière Ducati, soutenus par les milliers de _Ducatisti_ qui garnissent les tribunes de Correntaio.

Il est rare qu’un pilote comptant _huit_ titres mondiaux aborde un week-end de course comme le « petit nouveau » devant un public acquis à sa cause. Mais tel est le mystère de Mugello et l’héritage que Bagnaia y construit progressivement.

Une Renaissance dans le monde de la course

Et quand on pense que Ducati ne pourrait pas pousser davantage le spectacle, ils vont encore plus loin. Les Desmosedici GP arboreront une livrée exclusive inspirée des héros florentins de la Renaissance : Léonard de Vinci et Nicolas Machiavel. Deux esprits qui ont façonné l’identité mondiale de l’Italie, désormais gravés sur les carénages en carbone de la moto la plus dominante du MotoGP.

Léonard représente la beauté de la création ; Machiavel, le génie sombre de la stratégie. Entre Bagnaia et Márquez, Ducati possède désormais les deux. C’est un parallèle artistique et philosophique tracé avec de l’essence, du caoutchouc et des chevaux-vapeur – sur un circuit entouré des collines qui ont vu naître ces icônes.

Au-delà de la performance : l’ambition culturelle de Ducati

Si le monde de la course a longtemps admiré Ducati pour sa prouesse technique, Mugello 2025 marque un tournant : Ducati se positionne non seulement comme une équipe de course, mais comme un ambassadeur culturel. Là où d’autres alignent des motos, Ducati déploie une identité. Mugello devient moins une question de chronos et davantage une question d’appartenance à un pays, un héritage, un mouvement.

Ne nous y trompons pas : derrière le spectacle se cache la substance. Ducati est statistiquement intouchable cette saison. Six des huit derniers Grands Prix de Mugello sont revenus à l’usine de Bologne. Le classement actuel place Márquez en tête, tandis que Ducati Lenovo domine les tableaux des équipes et des constructeurs.

Mugello : la pression du terrain, la promesse de la gloire

Le poids émotionnel de courir à Mugello en a brisé beaucoup ; il n’en élève que quelques-uns. Pour Bagnaia, c’est un pèlerinage. Pour Márquez, c’est un nouveau chapitre. Et pour l’équipe Ducati Lenovo, c’est la toile ultime pour exposer leur maîtrise, non seulement dans la course, mais dans l’art de raconter une histoire.

Quoi qu’il arrive dimanche, Mugello 2025 est déjà un chef-d’œuvre Ducati en mouvement. Que cela se termine par un triomphe ou des larmes, c’est le genre de week-end qui nous rappelle pourquoi le sport automobile ne concerne pas seulement les machines—mais aussi les mythes.

Les essais libres débuteront vendredi 20 juin à 10h45, heure locale. La course principale se déroulera dimanche et, avec les livrées inspirées de la Renaissance de Ducati, elle promet d’être un final grandiose digne de Florence elle-même.

Bienvenue à Mugello. Bienvenue dans l’Italie de Ducati.