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« Radars Dexter » : l’arme invisible qui vous surveille sur les routes

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« Radars Dexter » : l'arme invisible qui vous surveille sur les routes

Les radars embarqués Dexter, un dispositif qui change la donne sur nos routes

Les conducteurs français doivent désormais composer avec un système de contrôle routier particulièrement efficace et discret. Depuis 2018, un nouveau type de radar mobile sillonne nos routes, transformant radicalement l’approche de la surveillance routière dans l’Hexagone.

Baptisé « Dexter », ce dispositif sophistiqué n’a rien à voir avec des références populaires du même nom. Il s’agit en réalité d’un système de détection qui provoque l’appréhension chez de nombreux automobilistes dépassant les limitations de vitesse. Un examen détaillé s’impose pour comprendre ce phénomène.

L’initiative a débuté il y a cinq ans à Évreux, en Normandie, comme le souligne un article du Journal du Geek. Le principe est ingénieux : des entreprises privées sont missionnées pour conduire des véhicules ordinaires équipés de radars à technologie infrarouge. L’avantage majeur réside dans leur discrétion absolue – aucun flash visible ni signal perceptible n’alerte les usagers de la route de leur présence.

Un déploiement national quasi-complet

Cette stratégie vise à instaurer un sentiment d’incertitude permanente chez les conducteurs. En effet, contrairement aux radars fixes traditionnels dont les emplacements sont connus et signalés en amont, ces véhicules banalisés peuvent surgir n’importe où.

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Le maillage territorial de ces radars mobiles s’est considérablement densifié en cinq ans. Aujourd’hui, presque toutes les régions françaises sont couvertes par ce dispositif, à l’exception notable de l’Île-de-France et de la Corse qui demeurent pour l’instant épargnées.

L’été dernier a marqué une nouvelle phase d’expansion avec l’arrivée des voitures Dexter dans plusieurs départements jusqu’alors préservés : l’Ain, les Alpes-de-Haute-Provence, la Haute-Loire, les Pyrénées-Orientales, le Tarn-et-Garonne, la Drôme et la Loire ont rejoint la liste des zones sous surveillance.

Cette intensification du contrôle répond à un enjeu crucial de sécurité publique. Les statistiques sont éloquentes : la vitesse excessive constitue le premier facteur de mortalité sur les routes françaises, étant impliquée dans 29% des accidents mortels.

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Pour les finances publiques, l’opération s’avère également rentable. D’après les données publiées par la Ligue des conducteurs en 2020, chaque véhicule équipé génère environ 194 000 euros de recettes annuelles. Avec près de 300 unités prévues en circulation d’ici décembre 2025, le calcul est rapidement fait. Ce marché lucratif est partagé entre deux prestataires principaux : OTC, qui opère majoritairement dans le sud de la France, et Mobiom, qui couvre les régions nord et ouest.

Un détail technique important mérite d’être mentionné : ces radars embarqués appliquent une tolérance plus généreuse que leurs homologues fixes. La marge accordée est de 10 km/h pour les vitesses inférieures à 100 km/h, et de 10% au-delà de ce seuil.

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Ce qu’il faut comprendre :

  • Les Dexter sont des véhicules ordinaires équipés de radars infrarouges invisibles, introduits en France depuis 2018 pour contrôler la vitesse sans être repérés
  • Ces voitures-radars, pilotées par des sociétés privées, sont maintenant présentes dans la quasi-totalité du pays, hormis en Île-de-France et en Corse
  • Leur discrétion et efficacité en font une source de revenus substantielle pour l’État, avec un objectif de 300 véhicules opérationnels avant fin 2025
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