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    Voiture électrique chinoise à moins de 20 000 € débarque enfin en France

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    Voiture électrique chinoise à moins de 20 000 € débarque enfin en France

    La révolution électrique abordable est enfin arrivée sur le marché français. Après des années d’attente et de promesses non tenues, une voiture électrique sous la barre symbolique des 20 000 euros fait son entrée dans l’Hexagone. Le constructeur chinois BYD frappe fort avec sa nouvelle Dolphin Surf, une citadine qui propose un rapport équipement-prix inédit, venant bousculer sérieusement les codes établis par les marques européennes.

    Cette offensive tarifaire vient du leader mondial de l’électrique qui a minutieusement adapté son offre au marché européen. La Dolphin Surf n’est autre qu’une évolution occidentalisée de la Seagull, déjà très populaire sur le marché chinois. Pour conquérir le cœur des automobilistes européens, BYD a rallongé le véhicule de 11 centimètres, atteignant désormais 3,99 mètres, et a considérablement amélioré la qualité perçue de l’habitacle. Cette citadine polyvalente se présente ainsi comme une solution idéale tant pour les déplacements urbains que pour les trajets interurbains, avec une proposition d’équipements digne d’un segment supérieur.

    Un simple coup d’œil à la fiche technique du modèle d’entrée de gamme suffit à comprendre la révolution en marche. Pour moins de 20 000 euros, la Dolphin Surf embarque un écran tactile pivotant de 10,1 pouces compatible avec les systèmes Apple CarPlay et Android Auto, une sellerie en similicuir, une caméra de recul, une capacité de recharge rapide jusqu’à 65 kW, et même la fonctionnalité V2L permettant d’utiliser la batterie comme source d’alimentation pour des appareils externes. Des équipements généralement réservés aux finitions supérieures chez les concurrents, quand ils sont disponibles.

    Le constructeur asiatique applique une stratégie commerciale déjà éprouvée ailleurs : proposer davantage à moindre coût. Comparée à la Dacia Spring (19 900 €), à la Leapmotor T03 (17 600 €) ou encore à la Citroën ë-C3 (23 300 €), la Dolphin Surf se démarque par sa richesse technologique et son confort accru. Si son autonomie de base reste modérée avec 220 km en cycle WLTP mixte, elle convient parfaitement à un usage quotidien urbain ou périurbain, d’autant plus que sa capacité de recharge rapide permet de récupérer l’essentiel de l’énergie en moins de 30 minutes. Les versions supérieures, Boost (23 990 €) et Comfort (25 990 €), proposent jusqu’à 322 km d’autonomie, se positionnant ainsi au niveau des références européennes.

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    Le géant chinois n’a pas négligé les aspects sécuritaires et qualitatifs. La finition soignée, les matériaux de bonne facture et les aides à la conduite intégrées (freinage d’urgence autonome, assistant de maintien dans la voie, etc.) témoignent d’une volonté de rassurer une clientèle européenne parfois réticente face aux produits d’origine chinoise.

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    La concurrence européenne sous pression

    Le lancement de la Dolphin Surf à ce tarif agressif met les constructeurs européens dans une position délicate. Alors que Renault, Citroën et Fiat développent également des modèles électriques à prix contenu, ils peinent à offrir un tel niveau d’équipement ou de technologie dans cette gamme de prix. L’éventuel bonus écologique, qui pourrait s’appliquer si BYD concrétise son projet d’implantation en Hongrie comme annoncé, renforcerait encore l’attractivité de cette proposition.

    Les constructeurs européens peuvent-ils répondre efficacement à cette offensive des marques chinoises qui contrôlent l’intégralité de leur chaîne de production, des cellules de batteries jusqu’au produit fini? Probablement, mais au prix d’une révision à la baisse de leurs marges bénéficiaires. Car dans le contexte économique actuel, les consommateurs privilégieront naturellement l’option la plus avantageuse. À moins que des mesures protectionnistes n’entrent en jeu pour rééquilibrer la situation, mais c’est un autre débat.

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