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    Boom des ventes de voitures électriques : la Chine pulvérise tous les records

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    Boom des ventes de voitures électriques : la Chine pulvérise tous les records

    L’industrie de la voiture électrique vit une accélération sans précédent en 2025. Les statistiques de Rho Motion pour mai sont éloquentes : 1,6 million de véhicules électriques vendus en un seul mois à travers la planète. Ce chiffre impressionnant confirme ce que les analystes pressentaient : la transition électrique connaît une phase d’expansion mondiale fulgurante.

    En analysant le cumul des cinq premiers mois de l’année, le constat est encore plus frappant : 7,2 millions de voitures électriques ont trouvé preneur tous constructeurs confondus, marquant une progression de 28% par rapport à l’année précédente. Dans cette compétition internationale, un pays caracole loin devant : la Chine. Le géant asiatique pulvérise tous les records avec un million d’unités écoulées sur le seul mois de mai. À l’opposé, le marché américain peine à suivre le rythme, plombé par un contexte politique incertain et la réduction progressive des aides gouvernementales.

    L’Empire du Milieu : locomotive incontestée de la mobilité électrique

    Depuis le début de 2025, la Chine a commercialisé 4,4 millions de véhicules électrifiés, consolidant sa domination écrasante sur le secteur. Ce n’est pas la première fois que le pays franchit le seuil symbolique du million de véhicules vendus mensuellement – cela s’était déjà produit en août 2024. Mais atteindre ce palier dès mai témoigne d’une croissance encore plus vigoureuse cette année !

    Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la Chine s’approprie 60% du volume mondial de ventes d’électriques depuis janvier. Une position hégémonique qui laisse peu de place à la concurrence.

    Son champion national BYD poursuit son offensive commerciale en Europe avec une stratégie tarifaire particulièrement agressive. La Dolphin Surf illustre parfaitement cette approche : proposée sous la barre des 25 000 dollars, cette hybride rechargeable contourne habilement les taxes douanières européennes qui visent spécifiquement les voitures électriques chinoises.

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    L’Europe en progression, l’Amérique en perte de vitesse

    Le Vieux Continent affiche une dynamique encourageante avec 1,6 million de véhicules vendus entre janvier et mai (+27%). L’Allemagne (+45%) et le Royaume-Uni (+32%) constituent les principaux moteurs de cette croissance. Plus surprenant, les marchés méditerranéens connaissent un essor remarquable, l’Espagne et l’Italie enregistrant respectivement +72% et +58% de progression. Ces chiffres montrent que l’Europe du Sud comble rapidement son retard initial. Les nouvelles incitations fiscales allemandes, particulièrement celles destinées aux flottes professionnelles, pourraient encore dynamiser davantage le marché européen.

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    En revanche, la situation nord-américaine est beaucoup moins florissante : la progression des ventes cumulées sur les cinq premiers mois stagne à un maigre 3%. Le Canada subit particulièrement cette tendance avec une chute de 20%, directement imputable à la suspension des subventions à l’achat. Sans cet accompagnement financier, les véhicules zéro émission perdent considérablement en attractivité, d’autant plus dans un contexte inflationniste qui affecte durement le pouvoir d’achat des consommateurs nord-américains.

    Les États-Unis maintiennent péniblement une légère progression (+4%), soutenue par le crédit d’impôt fédéral encore en vigueur jusqu’à fin 2025. Malheureusement, ce dispositif sera graduellement réduit dès 2026 avant de disparaître complètement en 2027. Sans revirement politique majeur, les perspectives américaines demeurent peu encourageantes.

    Le centre de gravité de l’industrie automobile mondiale s’est clairement déplacé vers l’Orient. La Chine s’impose désormais comme l’épicentre du secteur, devançant ses concurrents à tous les niveaux : exportations massives, investissements stratégiques et implantations internationales. Pendant ce temps, les nations occidentales s’enlisent dans des considérations réglementaires, négligeant l’essentiel : concevoir des véhicules attractifs et adaptés aux attentes réelles du marché.

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