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    Un drame social et écologique : la loi « BBBA » de Trump et ses impacts

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    Un drame social et écologique : la loi "BBBA" de Trump et ses impacts

    L’hostilité de Donald Trump envers les véhicules électriques n’est plus un secret pour personne, ses déclarations à ce sujet étant devenues récurrentes.

    Dans sa récente sortie controversée, le 47ème président américain a une nouvelle fois affiché son aversion pour la mobilité électrique. Juste après l’adoption par la Chambre des représentants de son « Big Beautiful Bill Act », il s’est réjoui de l’instauration de nouvelles taxes. Cette législation impose désormais une surcharge de 100 dollars pour les véhicules hybrides et de 250 dollars pour les modèles 100% électriques.

    Alors que la majorité des nations mondiales mettent en place des incitations financières pour démocratiser l’accès aux véhicules électriques, l’administration Trump prend le contrepied en décourageant les Américains d’y recourir, malgré le statut des États-Unis comme l’un des plus grands émetteurs de CO2 de la planète.

    Les justifications officielles de ces nouvelles taxes sont à peine voilées. L’administration évoque un « besoin crucial de réapprovisionner le Fonds fiduciaire routier. » Ce fonds, traditionnellement alimenté par les taxes sur les carburants fossiles, se trouve effectivement fragilisé par l’essor des véhicules électriques. Un rééquilibrage semblait donc nécessaire.

    L’abandon des incitations financières

    Si l’argument de l’usage équitable des infrastructures routières peut sembler logique, c’est l’ensemble des politiques de Trump concernant la mobilité électrique qui révèle ses véritables intentions. Les véhicules électriques empruntent les routes tout comme les autres, leur contribution est donc légitime. Mais au-delà de ce point, toutes les autres mesures présidentielles confirment sans ambiguïté son opposition.

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    Le chef d’État a notamment supprimé la majorité des avantages fiscaux instaurés par l’administration Biden dans le cadre de l’Inflation Reduction Act (IRA). Selon les projections de l’Université de Princeton, cette élimination des aides devrait provoquer une chute des ventes de véhicules électriques d’environ 40% d’ici 2030.

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    Conséquences environnementales et emplois menacés

    Si les répercussions écologiques de cette politique à rebours des tendances mondiales sont manifestes, le coût social pourrait s’avérer tout aussi préoccupant dans un futur proche. La dernière étude de l’International Council on Clean Transportation (ICCT) alerte sur les 130 000 postes directement menacés par ces orientations.

    La contradiction est flagrante entre le discours pro « made in America » de Trump et sa croisade contre la mobilité électrique. En supprimant les subventions gouvernementales, c’est l’ensemble de la filière américaine des batteries et des usines d’assemblage de véhicules électriques qui se retrouve paralysée.

    La demande nationale reste encore insuffisante pour assurer l’autonomie financière de ces industries émergentes. Le soutien public demeure indispensable à leur développement initial. Pour les analystes financiers, ce revirement législatif américain représente un signal particulièrement négatif.

    Après les promesses d’aides et d’avantages fiscaux de l’ère Biden, les États-Unis font volte-face. Cette instabilité aura inévitablement des répercussions. Les constructeurs automobiles majeurs ayant prévu d’investir massivement aux USA pourraient rediriger leurs capitaux vers des pays limitrophes comme le Canada ou le Mexique.

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    Menace sur l’industrie européenne

    Cette situation devrait déjà inquiéter les dirigeants prônant la production nationale. Or Trump préfère pointer du doigt l’Europe. Il affirme que l’Union européenne cherche à exploiter les États-Unis dans leurs relations commerciales.

    Le continent européen pourrait d’ailleurs subir une taxation de 50% dès le 9 juillet prochain. L’application durable de telles mesures menacerait gravement l’ensemble du secteur automobile européen. Même en France, de nombreux emplois pourraient être affectés par les décisions protectionnistes de l’administration Trump.

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