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    Voiture électrique : Trump tue le rêve de Tesla par une décision majeure

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    Voiture électrique : Trump tue le rêve de Tesla par une décision majeure

    Un virage discret mais majeur dans la politique environnementale américaine.

    Donald Trump vient de prendre une décision capitale concernant l’avenir de la mobilité électrique aux États-Unis, une action qui est pratiquement passée inaperçue dans le tourbillon médiatique qui entoure constamment le président américain. Le jeudi 12 juin, cette nouvelle mesure a pourtant des implications considérables pour l’industrie automobile américaine et la transition énergétique.

    En signant trois résolutions la semaine dernière, le chef d’État américain a effectivement bloqué l’autonomie de la Californie en matière de réglementation automobile. Ces textes empêchent désormais cet État d’imposer ses propres quotas de ventes de véhicules électriques et d’établir des standards d’émissions plus stricts que ceux définis au niveau fédéral.

    Un revers significatif pour l’industrie des véhicules zéro émission

    Cette initiative présidentielle anéantit les ambitions californiennes qui visaient à proscrire la commercialisation de nouveaux véhicules thermiques d’ici 2035, un calendrier similaire à celui adopté par l’Union européenne. En révoquant la dérogation fédérale accordée à la Californie dans le cadre du Clean Air Act, Trump met un terme à une exception historique. Cette décision impacte également seize autres États, principalement sous gouvernance démocrate, qui représentent près d’un tiers du marché automobile national et avaient emboîté le pas à la Californie.

    Ces territoires se retrouvent désormais dans l’impossibilité d’adopter des stratégies environnementales plus ambitieuses que celles dictées par Washington, ce qui risque de freiner considérablement l’expansion du marché des véhicules électriques. Lors d’une déclaration publique, Donald Trump s’est ouvertement réjoui de cette décision en affirmant : « Nous avons officiellement sauvé l’industrie automobile américaine de la destruction en mettant fin une fois pour toutes à l’obligation californienne de vendre des véhicules électriques ».

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    Cette orientation politique ne manquera pas de créer des tensions avec Elon Musk, ancien allié du président avec qui les relations se sont détériorées. Pour Tesla, cette décision représente une menace sérieuse sur le marché américain, l’un des principaux piliers de croissance du constructeur aux côtés de l’Europe et de la Chine. Les perspectives d’électrification massive du parc automobile américain, chères au milliardaire, semblent désormais compromises.

    Les défenseurs de la mobilité électrique ont vivement critiqué cette initiative présidentielle. Katherine Garcia, directrice du programme « Transports propres pour tous » au sein du Sierra Club, organisation écologiste américaine centenaire fondée en 1892 à San Francisco, a exprimé son mécontentement dans les colonnes de NBC News :

    Au lieu d’investir dans la fabrication de véhicules électriques ici aux États-Unis et de nous conduire vers un avenir plus sain, l’administration est déterminée à nous faire régresser et à céder l’innovation et le leadership en matière de véhicules électriques à la Chine. Le Sierra Club continuera de se battre pour des solutions de transport propres dans tout le pays.

    Michael Gerrard, fondateur du Sabin Center for Climate Change Law à l’Université Columbia, partage cette préoccupation : « Les principaux gagnants de cette initiative sont l’industrie pétrolière et la Chine. Les véhicules électriques constituent la principale menace pour la demande de pétrole, et cette initiative conforte la Chine dans sa position de leader mondial de la production de véhicules électriques. »

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