Ural Neo 500 : Un side-car moderne pour motards au quotidien

Le Ural Neo 500 révolutionne le monde du side-car avec un design élégant, des fonctionnalités pratiques et un prix abordable, rendant la conduite à trois roues plus accessible que jamais.

Les side-cars ne sont plus cantonnés au passé – du moins, plus maintenant. Découvrez le Ural 500, premier modèle de Ural Neo, une nouvelle branche de la célèbre marque qui ambitionne de redéfinir le concept moderne du trois-roues.

Pendant des décennies, Ural a été synonyme de side-cars robustes inspirés de la Seconde Guerre mondiale, semblant tout droit sortis d’une opération militaire. Mais cette nouvelle création change complètement la donne. Plus élégant, plus léger et nettement plus abordable, le Ural 500 extirpe les side-cars de leur niche de collectionneurs poussiéreux pour les propulser vers quelque chose de pratique et, osons le dire, résolument amusant.

Fini le side-car à l’ancienne

Oubliez le kaki militaire et l’allure de tank du Ural Gear Up. Le Ural 500 ressemble à une moto moderne qui se trouve simplement équipée d’une troisième roue. Basé sur le Yingang SUV500 II (oui, une moto d’aventure chinoise), il bénéficie d’une refonte complète pour devenir plus urbain, plus épuré et parfaitement adapté aux spécifications Ural.

Considérez-le comme la version quotidienne d’un attelage side-car. Pas de treuil. Pas d’équipement pseudo-militaire. Juste un véhicule à l’esthétique soignée, à la conduite fluide et qui ne videra pas votre compte en banque.

Conçu pour les néophytes (et la vie réelle)

Soyons honnêtes : la plupart des amateurs de side-cars ne les achètent pas pour des expéditions tout-terrain. Ils recherchent un véhicule original, stable et facile à utiliser – que ce soit pour faire les courses, offrir à leur chien la balade de sa vie, ou simplement se démarquer lors des rassemblements de motards.

C’est exactement la philosophie de Ural Neo. Avec un prix attendu sous les 15 000 $ (environ 70 500 RM), cette moto vise à démocratiser la pratique du side-car, particulièrement auprès des personnes qui n’en ont jamais essayé.

De plus, l’engin abandonne les pneus tout-terrain et le système 2 roues motrices du Gear Up. Il privilégie plutôt le confort, la technologie et le style. Parmi les équipements notables :

– Un écran TFT de 7 pouces en orientation verticale (très automobile),
– Un éclairage full LED, et même
– Une dashcam intégrée dissimulée dans le nez du véhicule. Qui aurait cru qu’un side-car puisse intégrer une caméra cachée ?

Pourquoi une collaboration chinoise ?

Si certains peuvent sourciller face à l’origine chinoise du projet, cette démarche est parfaitement logique. Ural ne dispose pas des ressources nécessaires pour lancer une plateforme entièrement nouvelle, et la Chine est discrètement devenue un acteur majeur dans la construction de motos abordables et de qualité correcte.

Le bicylindre parallèle de 446 cm³ de Yingang développe environ 35 ch, ce qui n’est pas révolutionnaire, mais ce n’est pas l’objectif recherché. La priorité est la facilité, pas l’ego. Une puissance modérée et maîtrisable, un réservoir de 20 litres et une suspension avant à tirants signifient une conduite équilibrée, engageante sans être intimidante.

Et rassurez-vous – Ural Neo affirme avoir déjà parcouru des milliers de kilomètres d’essais à travers la Russie et le Kazakhstan pour garantir la fiabilité de leur création.

Pourquoi c’est important

Dans un monde où les motos deviennent toujours plus rapides, technologiques et (soyons francs) plus onéreuses, le Ural 500 creuse son sillon pour proposer quelque chose de différent : une façon étrange et merveilleuse de rouler sans se prendre trop au sérieux.

C’est un véhicule pratique et accessible. C’est un démarreur de conversations.

Plus important encore, il ouvre l’univers du side-car à une nouvelle génération de motards – une génération qui ne se souvient pas des victoires d’Agostini et se moque de votre restauration vintage de carburateur. Et c’est bien là tout l’intérêt.