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    L’équipe Ducati MXGP fait preuve de ténacité et d’élan en Allemagne

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    L'équipe Ducati MXGP fait preuve de ténacité et d'élan en Allemagne

    Le pilote d’usine Ducati Jeremy Seewer décroche un nouveau top-5 et Guadagnini réalise une remontée héroïque avant un abandon lors d’un MXGP d’Allemagne détrempé par la pluie.

    Le MXGP d’Allemagne 2025 n’a pas seulement testé les machines, mais aussi le mental des pilotes.

    Disputée sur le redoutable circuit de Talkessel à Teutschenthal, cette dixième manche marquait la mi-saison du Championnat du Monde FIM de Motocross. L’épreuve a révélé deux visages complètement différents du motocross : une première manche sèche et rapide, puis une seconde course noyée sous la pluie, transformée en véritable champ de bataille fait d’ornières, de boue et d’épreuves mentales. Pour les pilotes officiels Ducati, Jeremy Seewer et Mattia Guadagnini, ce week-end n’a pas seulement été une question de résultats, mais aussi de résilience.

    Seewer : Garder la flamme allumée

    Pour Jeremy Seewer, ce week-end représente un microcosme de sa saison jusqu’à présent : rapide, concentré, mais parfois légèrement en-deçà de la perfection.

    Un départ fulgurant dans la première manche a permis au pilote suisse d’exploiter pleinement la puissance de sa Desmo450 MX au départ. Vers le neuvième tour, il occupait la cinquième place – son cinquième top-5 de l’année – position qu’il a maintenue avec un rythme clinique. Cette performance rappelle sa progression constante tout au long de la saison et confirme qu’il a sa place parmi les leaders.

    Mais le motocross se montre impitoyable lorsque le ciel se déchaîne. La deuxième manche avait bien commencé, avant qu’un contact précoce ne le fasse rétrograder. Il s’est battu pour remonter dans le top 10, mais une chute tardive a anéanti son élan et l’a relégué à la 14ème place. Un neuvième rang au classement général n’était pas ce qu’il espérait, mais cela lui permet de rester dans la course et d’en tirer une leçon cruciale.

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    « Les courses boueuses ne sont pas nos amies actuellement, » a reconnu Seewer, évoquant les difficultés de la Ducati dans les terrains détrempés. Mais plutôt que de chercher des excuses, son objectif est clair : identifier les faiblesses, les corriger et revenir plus fort.

    Guadagnini : Du cœur dans la difficulté

    La campagne allemande de Mattia Guadagnini ne concernait pas les podiums, mais la démonstration. La preuve que lorsque tout va mal, le cœur a encore son importance.

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    Après une séance de qualification qui lui a valu une position de départ peu avantageuse, la première manche allait forcément être un combat difficile. Il s’est battu pour arracher la 18ème place, mais c’est dans la seconde manche que le véritable récit s’est écrit.

    Après une chute dans le premier virage et un départ en dernière position, Guadagnini a entamé une remontée spectaculaire dans des conditions traîtresses. Sur une piste détrempée, rutilante et à peine praticable, il a trouvé son terrain d’expression. Remontant jusqu’à la 13ème place avec un pilotage propre et confiant, il semblait pouvoir renverser sa journée. Puis est survenue la panne mécanique. Fin de partie.

    Si les résultats ne le montrent pas, sa prestation a parlé d’elle-même. « Je suis satisfait de ma façon de piloter dans la deuxième manche, » a confié Guadagnini. « Cela me donne confiance pour la Lettonie. J’ai encore des ressources. »

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    Le bilan de mi-saison pour Ducati

    Le MXGP d’Allemagne marque la mi-parcours de Ducati lors de sa saison de retour dans le monde du tout-terrain – et quelle salle de classe cela a été! De la vitesse sur terrain sec aux difficultés dans la boue, des courses aux avant-postes aux déceptions techniques, l’équipe a tout vu. Mais plus important encore, ils ont appris.

    La Desmo450 MX a du potentiel. Les pilotes ont la motivation. Maintenant, avec la Lettonie à l’horizon et son circuit rapide et sablonneux qui les attend, Ducati a l’occasion de se recalibrer et de repartir de l’avant.

    Il ne s’agit pas seulement de points. Il s’agit de persévérance.

    Car en motocross, les championnats ne se gagnent pas lors des journées parfaites. Ils se gagnent lors de jours comme celui-ci.

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