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    Smartphone au volant: chercheurs découvrent l’arme ultime pour l’éliminer

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    Smartphone au volant: chercheurs découvrent l'arme ultime pour l'éliminer

    Une approche novatrice qui pourrait transformer les politiques des assureurs et les campagnes de prévention routière.

    Une enquête britannique réalisée en 2023 révèle un comportement préoccupant chez la génération Z (individus nés entre 1997 et 2012) : un quart d’entre eux admettent ressentir le besoin de consulter leur smartphone après seulement 15 minutes de conduite. Plus alarmant encore, un conducteur sur douze confesse avoir déjà rédigé des messages textes tout en tenant le volant. Cette habitude dangereuse expose non seulement à des sanctions pénales mais constitue également un risque majeur pour la sécurité de tous les usagers de la route.

    Pour combattre ce fléau contemporain, l’assureur américain Progressive a lancé une expérimentation particulièrement innovante. Les chercheurs ont mobilisé 1653 clients participant au programme Progressive Snapshot, qui utilise une application mobile capable d’identifier précisément l’usage du téléphone pendant la conduite. Cette méthodologie offre une fiabilité nettement supérieure aux sondages déclaratifs évoqués précédemment.

    Les résultats initiaux sont frappants : la quasi-totalité des conducteurs manipulent leur téléphone en conduisant, avec une moyenne alarmante de 6,4 minutes par heure de conduite, tandis que les plus disciplinés se limitent à moins d’une minute d’utilisation.

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    Le protocole expérimental

    L’expérience a divisé les participants en cinq groupes distincts, chacun soumis à une stratégie différente :

    1. Le groupe témoin a reçu uniquement un ensemble d’informations pédagogiques (données statistiques, risques d’accidents augmentés et conseils pratiques).
    2. Le deuxième ensemble de participants a bénéficié des mêmes ressources éducatives, complétées par un support téléphonique gratuit portant l’inscription « Conducteur ? Votre téléphone se range ici ».
    3. Le troisième groupe, en plus du matériel informatif et du support, devait formaliser un engagement écrit de réduction d’usage et atteindre des objectifs hebdomadaires pendant toute la durée de l’étude (dix semaines).
    4. Le quatrième groupe suivait les conditions précédentes avec l’ajout d’une dimension compétitive : un système de points récompensant les bonnes performances et un tableau de classement visible par tous.
    5. Le dernier groupe reproduisait le dispositif précédent en y ajoutant une incitation financière : une récompense monétaire de 15,63 dollars par participant impliqué, prélevée sur une enveloppe globale de 2000 dollars.
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    Des conclusions éclairantes

    L’analyse des données démontre que les approches appliquées aux trois premiers groupes n’ont produit que des effets marginaux. En revanche, l’introduction de la dimension compétitive (groupe 4) a généré une réduction substantielle de 20,5% de l’utilisation du téléphone au volant. Plus remarquable encore, l’incitation financière a permis d’atteindre une diminution de 27,6% des comportements à risque.

    Ces découvertes auront certainement un impact significatif sur les stratégies des compagnies d’assurance. Ces mécanismes incitatifs, relativement simples à implémenter, pourraient contribuer de manière substantielle à la réduction des accidents liés à l’inattention au volant.

    Pour approfondir votre compréhension des dangers associés à l’utilisation du smartphone pendant la conduite, nous vous invitons à consulter notre article détaillé disponible sur notre plateforme.

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